le confinement vu par les élèves

La lettre de l’EOST n°35 de juin 2020 illustre les capacités d’adaptation des enseignants pour assurer la poursuite des cours.
Roxane, élève-ingénieur et membre du Comité, a fait passer un questionnaire aux élèves pour savoir comment s’était déroulé cette période "atypique" dans leur scolarité
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Lors de l’annonce du confinement, personne ne s’attendait à découvrir une nouvelle forme d’enseignement. Il a fallu s’adapter à cette situation inhabituelle sans perdre de vue l’objectif d’apprendre. Les professeurs ont rapidement su être inventifs et s’approprier de nouvelles plateformes pour enseigner. Certains ont opté pour une version du cours en PDF ou diaporama, avec parfois un enregistrement vocal, quand d’autres créaient leur page Youtube ou testaient les différentes plateformes de visioconférences. À l’EOST, nous sommes habitués à prendre nos cours à l’écrit. Il a donc fallu remplacer les feuilles de papier par l’ordinateur, et se rendre parfois compte que le matériel informatique n’était pas toujours adéquat, qu’il manquait des logiciel de programmation, ou que la WIFI n’était pas toujours présente.
Il était difficile de travailler seul et de ne pas avoir la motivation d’être ensemble. Il a fallu trouver un nouveau rythme, d’autant plus que la charge de travail été plus importante qu’en temps normal car les échéances des rendus se regroupaient. La plupart des cours prenaient beaucoup plus de temps à être travaillés, en délaissant d’autres pendant une bonne partie du confinement. Les examens se sont déroulés soit sous la forme habituelle mais à distance, soit en QCM via Moodle, ou encore sous forme d’un devoir maison. Malgré qu’il était plus difficile de poser des questions qu’en présentiel, les professeurs ont su être très disponibles et à l’écoute, que cela soit par mail, par visio ou même par téléphone. Il y a aussi eu une bonne organisation de l’administration qui a été elle aussi très à l’écoute.
D’autres élèves quant à eux étaient en stage. La moitié des 3A se sont retrouvés à l’arrêt et ont vu leur date de fin de stage se décaler. Certains ont dû en trouver un nouveau pour avoir leur nombre de semaines de stage nécessaires. L’autre moitié s’est retrouvée en télétravail. Il a fallu oublier pour un certain temps les sorties terrains ou les manipulations d’expériences, et se tourner vers de la bibliographie ou de la modélisation par exemple. La communication était plus compliquée, mais l’échange de fichiers par drive ou mails et un accès externe aux serveurs ont souvent été utilisé. Il était aussi difficile de garder un bon rythme et il était souvent nécessaire de s’imposer des heures de travail régulières.
Cette période a été compliquée pour tout le monde, que ce soit pour les élèves, les professeurs ou l’administration. Mais nous avons réussi à apprendre de cette expérience, et aucun élève n’a du aller au rattrapage pour ce semestre.

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