Des nouvelles

Erwan Thebault nommé directeur de Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 15 décembre 2022, Erwan Thébault, qui a effectué son doctorat à l’IPGS (2000-2003, Modélisation régionale du champ magnétique terrestre), vient d’être nommé comme directeur de l’Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand à compter du 1er janvier 2023.

Décès de Roberto Fainstein

Né en 1939 au Brésil, Roberto Fainstein avait suivi la 1ere année de l’école d’ingénieur en 1967-1968. Il est décédé le 2 mars 2022 des suites de la covid-19.
Un article dans The Leading Edge retrace sa carrière.
Voir https://doi.org/10.1190/tle41050358.1

Hugo Lecomte et les mystères du noyau terrestre

Dans le cadre de sa thèse débutée en 2021 au sein de l’Institut Terre et environnement de Strasbourg, Hugo LECOMTE s’intéresse aux « Contraintes magnétiques, gravimétriques et géodésiques de la dynamique du noyau liquide ». Pour tenter de percer les mystères du noyau terrestre, le doctorant dispose de différentes données et notamment celles du champ magnétique terrestre.

Lire la suite sur https://recherche.unistra.fr/actualites-recherche/actualites-de-la-recherche/comprendre-le-mouvement-du-noyau-terrestre.
Voir également un article dans EOS.

Best Paper in the Leading Edge en 2021

La SEG vient d’honorer l’article "Characterization of a carbonate geothermal reservoir using rock-physics-guided deep neural networks" par Fabien Allo, Jean-Philippe Coulon, Jean-Luc Formento, Romain Reboul, Laure Capar, Mathieu Darnet, Benoit Issautier, Stéphane Marc, and Alexandre Stopin comme Best Paper in The Leading Edge in 2021.
L’article : https://doi.org/10.1190/tle40100751.1

Des photos de la promotion 1984-1987

Thierry PAYEN a transmis quelques photos de la promotion 1984-1987, et d’une visite d’une mine de charbon aux Houillères de Lorraine avec Michel FROGNEUX.
C’est le moment de jouer à qui est qui ? ...

Une nouvelle histoire géologique des continents est en train de s’écrire

Morgane GILLARD, qui a suivi tout son cursus universitaire à Strasbourg (Licence 2006-2009, Master 2009-2011 puis thèse 2011-2014), s’est installée comme rédactrice de contenu Web freelance (contenu scientifique).
Elle vient de publier un article "Une nouvelle histoire géologique des continents est en train de s’écrire" sur le site Futura Sciences.
Sa biographie sur le même site donne un éclairage sur sa passion de la géologie, les difficultés à trouver un poste dans la recherche universitaire, et les choix à faire pour vivre une vie de famille. Mais son enthousiasme reste intact !

Gwenola MICHAUD devient chair of First Break Editorial Board

Gwenola MICHAUD (1997) devient chair of First Break Editorial Board.
La revue First Break est un mensuel de l’EAGE destiné à une audience large, mélangeant des informations sur l’EAGE, les technologies/personnes/métier, et des articles techniques.
Voir son interview dans le numéro de septembre 2021, actuellement disponible sur https://www.firstbreak.org/.

Félicitations, et bon courage pour cette nouvelle aventure !

Décès de Marc Munschy (promotion 1981)

Marc Munschy (promotion 1981) est décédé le 6 août 2021.
Marc était Physicien des observatoires à l’EOST-ITES, membre de l’équipe Géologie Océans Lithosphère Sédiments (GeOLS), enseignant à l’Université de Strasbourg.
Après l’école d’ingénieurs (diplôme 259 soutenu le 13/11/1981, Remplissage et subsidence d’un bassin avant-arc. Le bassin de Tobago. Marge des Petites Antilles, effectué à l’IFP), il a hiverné à Crozet (TAAF) dans les observatoires magnétiques austraux, 1982, suivi une année de DEA (1982-1983) avant d’entamer une thèse sur l’Etude géophysique détaillée du point triple de Rodriguez et de la zone axiale des trois dorsale associées (Océan Indien) soutenue en 1987 sous la direction de Roland Schlich. Il a finalement passé son Habilitation à diriger des recherches HDR en 1994 sur Architecture et dynamique de la croûte océanique, exemples dans les océans indien, pacifique est et atlantique central.
Il a ensuite été recruté dans le corps des Astronomes et Physiciens (CNAP), comme Physicien adjoint puis Physicien.

Ses thématiques de recherche sont la géophysique marine, les méthodes potentielles, la cartographie magnétique. Ces dernières années, il a beaucoup travaillé sur la cartographie magnétique précise à différentes échelles, au sol, avec des drones et en aérien classique. Les domaines explorés sont l’archéologie (voir ici ou ici), la détection de munitions, la cartographie régionale, les études minières et géothermales. Un article dont il est co-auteur vient juste de paraitre. Son travail a en particulier abouti à un brevet STERNA (collaboration entre le groupe ECA et l’EOST), qui a obtenu le trophée de l’innovation au salon Euronaval en 2016.

Marc Munschy a effectué plusieurs campagnes à la mer, dont les 2 campagnes Rodriguez (1984), le leg ODP 120 sur le Joides Resolution (1988) ; Il a été chef de mission des campagnes DJIRE (1995) et DIAMANTINE - MD80 (1994).

Marc Munschy a régulièrement enseigné à l’école d’ingénieurs, ainsi qu’en Licence/Maitrise. Il a pris également des responsabilités collectives à l’Université de Strasbourg, comme responsable pédagogique de la mention Sciences de la Terre et de l’Univers du DEUG Sciences et Technologie, puis de la licence Sciences de la Terre de l’Univers et Environnement (2001-2009), Vice-président délégué Licence (2009-2012), Chargé de mission coût de l’offre de formation (depuis 2010).

Marc Munschy a également été un président dynamique de Géophyse (1993-1999), avec en particulier la publication de nombreux bulletins, la mise en place d’une première version d’un site internet, d’un prix Geophyse, d’enquêtes.

L’EOST et l’ITES ont également publié un article complétant celui-ci.

Si vous le souhaitez, envoyez un témoignage qui sera rajouté à cet article.

[Nicolas Florsch (promotion 1981)] Marc a été un pilier des équipes spéléos dans les anciennes mines de Sainte-Marie-aux-Mines, de 1976 jusqu’à son mariage. De nombreux "anciens" de cette époque, aujourd’hui affiliés à l’ASEPAM, (https://www.asepam.org/) se souviennent très bien de lui.
Moi-même ai-je fait avec lui bien des opérations d’exploration à cette époque, ouvertures d’anciennes mines et expéditions souterraines, dans des conditions parfois rocambolesques. J’ai informé quelques anciens de ce décès, dont par exemple Pierre Fluck, René Colas, qui tous deux ont eu de nombreuses aventures avec Marc. Il y en a eu bien d’autres, avec qui le contact a été perdu. Une cavité à Ste Marie, la "salle Marc", dans le réseau dit des emmurés, a été nommée en son nom. [2021-08-23]

Témoignage Guillaume VICHOT (LinkedIn)

Tom Vincent-Dospital reçoit le Prix de Thèse de l’Université de Strasbourg

Tom Vincent-Dospital (diplômé en 2014) a reçu le Prix de Thèse de l’Université de Strasbourg pour sa thèse "Interfacial fractures : thermal effects and material disorder". Cette thèse a été réalisée sous la direction de Renaud Toussaint (ITES) et en cotutelle avec l’université d’Oslo.
Il est maintenant post-doc à la faculté de mathématiques et sciences naturelles de l’université d’Oslo.
Voir https://eost.unistra.fr/actualites/actualite/tom-vincent-dospital-recoit-le-prix-de-these-de-luniversite-de-strasbourg
(photo vignette : Marion Riegert)

Rencontre virtuelle Alumni avec V.Schoepf et M.Darnet

Le service des relations alumni de l’université de Strasbourg organise une rencontre virtuelle avec Virginie Schoepf et Mathieu Darnet
le mardi 11 mai 2021 entre 12:30 et 13:30.
Virginie Schoepf est pétrophysicienne séniore chez Openfield Technology (auparavant chez BP, Shell, Suez, ...), Mathieu Darnet est chef d’équipe Imagerie Géophysique au BRGM (auparavant Géophysicien Shell, ...).
Ils évoqueront leurs expertises (spécificités des métiers des énergies (fossiles et renouvelables) ; géophysique, pétrophysique, géologie ; valorisation des diplômes à l’étranger ; travail en environnement multiculturel ; vie à l’étranger), et partageront leurs conseils auprès des étudiants et alumni.
La co-animation de l’événement sera assurée par Jean-Paul Boy, référent Alumni EOST qui présentera les atouts des formations de l’EOST.

La participation est libre, mais l’inscription est nécessaire.

Une bourse de l’Union Européenne pour Jérémie Giraud

Jérémie Giraud (promotion 2012) a obtenu un financement de la Commission Européenne pour son projet d’excellence scientifique. Ouverte aux jeunes chercheurs (PhD<8 ans) afin de diversifier et développer leurs compétences grâce à la mobilité européenne et internationale, la Bourse individuelle Marie Sklodowka-Curie permet de développer un projet individuel d’excellence scientifique dans un laboratoire étranger pour une durée de 12 à 36 mois.

Jérémie est actuellement post-doc au “Centre for Exploration Targeting" (Université d’Australie Occidentale, Perth), et rejoindra l’équipe RING (Guillaume Caumon, Paul Cupillard (promotion 2004)) du laboratoire GéoRessources (Nancy) en juin 2021 pour développer son projet de recherche GeoMos (Development of a Method for the Exploration the Joint Geology-Geophysics Model-Space, https://cordis.europa.eu/project/id/101032994) pendant 24 mois.

Le projet de Jérémie propose le développement de techniques de modélisation combinant la géophysique, la géologie, et la pétrophysique. L’objectif de ces techniques est de retrouver les caractéristiques d’objets géologiques en profondeur tels un réservoir géothermique ou un système minier, ainsi que d’explorer les différents scénarios expliquant les données observées et d’en calculer l’incertitude. Les méthodes développées devront prendre en compte simultanément les données géologiques de terrain, telles que les mesures d’une faille en surface, et les anomalies géophysiques qui y sont liées, telle la perturbation du champ de gravité qui peut être mesurée.

Décès d’Anis Abdallah (promotion 1977)

Anis Abdallah (diplômé en 1977) est décédé le 21 février 2021 à Djibouti.
Il avait fait une partie de ses études françaises à Strasbourg, et soutenu son diplôme (n°214) d’ingénieur à l’IPGS sur l’Etude de la vitesse de propagation du son et de la conductibilité thermique sur des échantillons de roches - corrélation en mars 1977.
Il a ensuite fait toute sa carrière à Djibouti.
Un article de 1997 dans le journal Libération le nomme "Monsieur Science". Et l’article ci-dessous extrait du journal La Nation de Djibouti du 24 février 2021 retrace sa carrière : "l’empreinte laissée par le Dr Anis Abdallah Kamra est sans mesure au regard du développement du secteur de la science dans notre pays. Il a été cet homme passionné et engagé à tout instant pour que les fruits de la recherche scientifique accompagnent le développement et lui trace le chemin pour assurer la durabilité".

The Conversation : Pourquoi la pollution plastique des côtes est largement sous-estimée

Julien Moreau (2005) a écrit avec Julien Bailleul un article Pourquoi la pollution plastique des côtes est largement sous-estimée dans The Conversation France pour y discuter du problème du plastique en zone côtière.

"Basé sur les observations hebdomadaires de PlasticAtBay dans la Baie de Balnakeil (NO de l’Écosse), nous proposons un modèle simplifié du système sédimentaire qui accumule plusieurs tonnes de plastique par an. Nous estimons que cette zone soumise aux forts vents de mers et système tidal dynamique aurait accumulée 1000+ tonnes de plastique océanique en zone côtière. L’intégration de ce genre de modèle pourrait participer au retour des 99% de plastique océaniques manquant dans le bilan de masse. En effet sur le volume total de plastique marin, seuls les 1% flottants ont été mesurés et sont considérés comme utilisés dans le développement des politiques de lutte contre la pollution globale."

Alice Fremand a obtenu l’Early Career Scientist Award de l’EGU

Alice Fremand a obtenu l’Early Career Scientist Award dans l’Earth and Space Science Informatics (ESSI) Division de l’EGU :https://www.egu.eu/news/701/egu-announces-2021-awards-and-medals/.

Son portrait a paru sur sur alumni.unistra.fr.

Elle a aussi raconté son expédition en Antarctique en 3 parties :
partie 1 : le but de l’expédition, partie 2 : les différents sites visités, partie 3 : la vie à bord.

André REVIL obtient une récompense de l’EAGE

André REVIL (promotion 1993) vient d’obtenir la "Conrad Schlumberger Award 2020" de l’EAGE.
The Conrad Schlumberger Award is presented to a member of EAGE who has made an outstanding contribution over a period of time to the scientific and technical advancement of the geosciences, particularly geophysics.

Dr Revil’s work focuses on the development of coupled hydraulic-electrical conductivity models in porous media and the fundamental understanding of grain surface electrical conduction phenomena. He is considered a leader both in the field of hydrogeophysics and the most recognized expert in the subject of electrical and electromagnetic properties of saturated rocks. Through experiments and theory, Dr. Revil has redefined the concepts of spontaneous potential and induced polarization as used by formation evaluation specialists and applied exploration geophysicists around the world, thus shaping the way we interpret electrical signatures for quantifying near-surface properties and dynamics. His contributions are both foundational and practical. He provided a mechanistic framework for linking electrical conductivity and permeability in both clean and shaly sands. Importantly, he also found that even totally clay-free rock formations exhibit an appreciable amount of surface conductivity for freshwater aquifers, a point that is often neglected in applications. He and his co-authors also considered seismoelectric sources through a unified, coupled model of hydromechanical and electromagnetic disturbances in porous media. Revil is also an active member of the Geosciences communities who provides excellent service to the professional community — he serves as editor and associate editor for several important refereed journal publications, helped organize a significant number of workshops and technical/scientific conferences on Geosciences frontier topics, and co-edited the text Applied Hydrogeophysics. His originality in experimental design and his infectious scientific curiosity are a source of inspiration to many in the community.

Toutes nos félicitations !

Alice Frémand (Promo 2015) nous raconte son expédition en Antarctique

Partie 3 - La vie à bord

Alice, après nous avoir raconté le but de ton expédition et son itinéraire, nous aimerions en savoir plus sur la vie à bord du bateau.

Quel était ton rôle sur le bateau ?

Sur le bateau, j’étais à la fois le data manager et géophysicienne. En tant que géophysicienne, je participais à la collecte des données de bathymétrie qui donne une information sur la topographie des fonds sous-marin ainsi qu’à la collecte de données sismiques de proche surface (sub-bottom profiling). Au cours de cette expédition, les données de bathymétrie étaient utilisées pour aider aux déploiements des différents instruments – lorsqu’on envoie des instruments pour récolter des échantillons de sédiments par exemple, il est important de connaître la profondeur approximative du ‘seabed’. Les données seront également exploitées par Kate, une hydrographe pour créer une carte très précise des trois différentes baies et d’essayer de cartographier le recul des glaciers.

Figure 1 Alice à bord du RRS James Clark Ross

En tant que data manager, j’aidais les chercheurs à documenter les données qu’ils collectaient. Cela consistait principalement à informer les scientifiques sur les différents outils mis à leur disposition pour organiser la collecte des données. Je devais également avoir une vue d’ensemble de ce qu’il se passait chaque jour sur le bateau et tenais un carnet de bord décrivant le type de déploiements effectués.
 
A quoi ressemble une journée type sur le bateau ?
Sur un bateau, il est difficile de voir le temps passer surtout à Rothera où la nuit ne dure que quelques heures. Il était donc important d’avoir une routine, et cela passait par les repas. Le matin le petit-déjeuner était servi à 7h30, le déjeuner à 11h30 et le dîner à 17h30. Tous les vendredis, c’était Fish&Chips et le dimanche le ‘Sunday Roast’. Lorsque nous étions en transit, j’organisais avec les chercheurs la collecte de leurs données, j’étiquetais les boîtes de Pétri ou j’aidais la biologiste spécialisée dans l’étude des cétacés, Marina, à compter et observer les baleines.
Lorsque nous étions en mode science, l’activité ne s’arrêtait pas et on collectait les données 24/24h. J’ai principalement participé à la collecte de sédiments et des populations benthiques lorsque je n’étais pas devant l’echo-sondeur pour la collecte des données de bathymétrie. Je travaillais principalement de nuit mais ça ne me dérangeait pas puisqu’on avait l’occasion d’admirer le coucher/lever du soleil.

Figure 2 Les couchers/lever de soleil (c’est parfois à seulement une heure d’intervalle)

Est-ce que vous avez fait des découvertes ?

Même si l’analyse des données est toujours en cours, des découvertes ont été faites. L’étude des microplastiques par exemple a révélé leur présence en Antarctique. Alors que la présence de l’homme est tout de même limitée dans cette région, les scientifiques ont découvert une quantité alarmante de plastique. Certains éléments retrouvés dans les filets étaient visibles à l’œil nu. Pour en savoir plus, je recommande ce reportage filmé sur le bateau.

Figure 3 Peut-être une ancienne rive ?

En géophysique, les données de bathymétrie et sismique de proche surface ont peut-être révélé une ancienne rive/plage au niveau de Burdwood Bank. Il faudra cependant attendre l’analyse des données pour en savoir plus.

In memoriam Marie-Laure Baratin

Marie-Laure Baratin-Lanneau a obtenu son titre d’ingénieure de l’Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre en 1992. Elle nous a quittés ce 14 août 2020.
En 1988, elle avait quitté la Normandie de sa jeunesse pour rejoindre Strasbourg et intégrer l’EOST. A partir de la seconde année, elle s’intéresse sérieusement à la physique des roches et à leur comportement, en particulier auprès d’Yves Gueguen. Elle réalise son projet de seconde année ainsi que son DEA au sein du laboratoire de physique des roches. Après son stage de fin d’étude au CEA de Cadarache, elle soutient et obtient son diplôme début 1992.
En janvier 1993, elle est embauchée par le groupe Elf comme ingénieure géophysicienne à Paris.
En 1999, devenue employée du groupe Total, elle rejoint la famille des ingénieurs réservoir. Elle travaille d’abord sur les études de mécanismes de récupération, à Pau, avant de se consacrer aux simulations de production, tant du point de vue méthodologie que support des utilisateurs pour les outils opérationnels.
Elle part ensuite 3 ans au Congo pour apporter sa compétence aux études réservoir de la filiale.
De retour à Pau en 2011, elle est en charge de l’assistance et de la formation aux outils de simulation réservoir tant au siège qu’en filiale. Cette responsabilité de formation lui tient particulièrement à cœur : avec sa générosité, elle aime aider les autres.
Dans un cadre associatif, elle apporte durant plusieurs années à la section natation du comité d’entreprise de Total sa disponibilité, sa gentillesse et son sérieux, plus spécialement pour les activités nautiques des plus jeunes (enfants et adolescents). Elle participe durant ces années au bureau de cette section très dynamique. Également « engagée » au profit de la santé des autres, et des femmes en particulier, elle participe au groupe Hygiène Santé Sécurité Sureté Environnement de la division Gisement à laquelle elle est rattachée. Elle apporte sa perspicacité et des propositions concrètes dans un petit groupe de travail dont la préoccupation est la sécurité au sens large des collègues de la société.
Marie-Laure laisse un grand vide dans ce départ subit.
« Il nous manquera le plaisir de partager ta joie et ton sourire, Marie-Laure ! »
Nos pensées et l’expression de notre profonde sympathie se tournent vers ses proches et particulièrement Christophe, Pierre, Quentin et Pénélope.
Didier Rappin

Alice Frémand (Promo 2015) nous raconte son expédition en Antarctique

Partie 2 - Les différents sites visités

Alice, il y a quelques mois, ton portrait était publié sur le site du réseau alumni de l’université de Strasbourg. Tu nous annonçais que tu partais pour une expédition en Antarctique en janvier 2020, maintenant de retour, nous aimerions en savoir plus (première partie disponible ici).

Alice, peux-tu nous en dire plus sur l’itinéraire et les sites que tu as visité ?

Figure 1 L’itinéraire du RRS James Clark Ross

Oui, nous sommes partis de Punta Arenas au Chili le 31 décembre 2019 à bord du RRS James Clark Ross. Nous avons fêté le Nouvel An au niveau du Drake Passage. Malgré des creux de 6 mètres, il s’agissait d’une traversée « facile ».
Nous avons vu la terre et nos premiers icebergs le 4 janvier et sommes arrivés à la station de recherche anglaise Rothera en fin de journée. Le bateau servait également de cargo et la première semaine a été consacré au déchargement pour le ravitaillement de la station. Le 9 janvier, la visite de la station nous a permis de nous dégourdir les jambes durant quelques heures.

Figure 2 Différents types de déploiements réalisés sur les différents sites d’étude

La collecte des données a vraiment commencé le 12 janvier sur le premier site : Sheldon Cove. Sur chaque site, on déploie différents instruments pour prendre des photos ou collecter des échantillons d’eau et de sédiments. Les filets sont utilisés pour récolter les échantillons d’organismes benthiques et on s’arme de patience pour trier les petits vers à l’aide de pinces à épiler.

Figure 3 Les 3 sites d’étude, de gauche à droite : Sheldon Cove, Börgen Bay et Marian Cove

Le 18 janvier nous quittons Sheldon Cove pour rejoindre le deuxième fjord, Börgen Bay. C’était tout simplement spectaculaire. C’est une montagne de 3000m couverte de neige et de glace qui plonge dans l’eau : vision à couper le souffle. Mais c’est aussi un glacier qui fond, et un matin, l’équivalent d’un kilomètre de front de glace s’effondre et c’est entouré de blocs de glace et d’icebergs que nous continuons les mesures. Le capitaine du bateau est alors beaucoup moins confiant pour se rapprocher du glacier.
Nous quittons ce site le 23 janvier en direction de Marion Cove. Nous sommes alors très efficaces et rodés pour les déploiements. Après seulement quelques jours, nous finissons la collecte des données en un temps record. Nous visitons la station Sud-Coréenne King Sejong le 28 janvier. Il est alors l’heure de rejoindre le dernier site d’étude : Burdwood Bank. Cependant, la météo en décide autrement et à l’approche d’une tempête, le RRS James Clark Ross se réfugie dans la baie de Deception Island. L’île porte bien son nom. Nous avons pu débarquer sur cette île volcanique de la désolation le 29 janvier en fin d’après-midi. Sous une pluie battante et le brouillard, nous sommes accueillis par les ruines d’une ancienne usine impliquée dans le trafic de baleines et un cimetière. Charmant !

Figure 4 Deception Island

L’après-midi du 31 janvier, nous arrivons sur le dernier site d’étude (Burdwood Bank). Contrairement aux autres sites, nous sommes au milieu de l’océan, au milieu de nulle part. Les conditions sont plus difficiles puisque nous sommes loin des côtes et livrés aux éléments, mais cela n’empêche pas d’acquérir des données. C’est le 4 février que l’expédition se termine sur les îles Falklands.

Alice Frémand (Promo 2015) nous raconte son expédition en Antarctique

Partie 1 - Le but de l’expédition

Alice, il y a quelques mois, ton portrait était publié sur le site du réseau alumni de l’université de Strasbourg. Tu nous annonçais que tu partais pour une expédition en Antarctique en janvier 2020, maintenant de retour, nous aimerions en savoir plus.

Alice, avant de commencer, pourrais-tu nous raconter le contexte de ce voyage ?

Oui, alors je travaille actuellement au British Antarctic Survey (BAS) en tant que data manager en géophysique. Mon rôle est de gérer les données de géophysique depuis leur acquisition jusqu’à leur publication et préservation. Cette année, j’ai eu la chance d’apporter mon aide à l’acquisition des données de bathymétrie lors d’une expédition en Antarctique. J’ai embarqué sur le Royal Research Ship James Clark Ross à Punta Arenas (Chili) le 30 décembre 2019, traversé le Drake Passage pour arriver début janvier sur la péninsule antarctique. La campagne océanographique a duré un peu plus d’un mois. Je suis rentrée le 4 Février 2020 à Port Stanley (Iles Falklands).

Figure 1 Le RRS James Clark Ross, le bateau de l’expédition

Quel était le but de cette expédition ?

Il s’agissait d’une expédition pluridisciplinaire avec trois projets principaux. Le premier projet ICEBERGS3 avait pour but d’étudier l’impact du retrait des glaciers proches des côtes sur la population benthique (les différents organismes marins qui vivent sur le fond des mers et océans comme les étoiles et les araignées de mer). Cette étude s’est faite dans trois fjords différents : Sheldon Glacier, Börgen Bay et Marion Cove. C’était la troisième (et dernière) de trois expéditions consécutives (2017, 2018 et 2020) ce qui permettait aux scientifiques d’étudier l’évolution des habitats au cours du temps. L’équipe scientifique était principalement composée de géologues, biologistes marins, océanographes, hydrographes/géophysicien et paléontologue.

Figure 2 Example d’organismes benthiques collectés sur les différents sites

Le deuxième projet, appelé RaCETraX quantifiait les flux d’eau fondue et de sédiments grâce à des mesures géochimiques. En effet, en fondant, l’eau des glaciers propage des nutriments qui se dissolvent dans l’eau. C’est aussi la source de nouveau dépôts de sédiments. Source de nourriture, ces dépôts peuvent également avoir un effet négatif en réduisant la lumière disponible (effet de turbidité ou d’eau trouble).
Le troisième projet mené par SAERI (South Atlantic Environmental Research Institute), avait pour but d’étudier la diversité des populations benthiques ainsi que les cétacés dans les eaux des îles Falklands, au niveau de Burdwood Bank (rive sous-marine) dans l’optique de protéger cette zone.
A noter également, d’autres projets annexes menés de manière individuelle ou à deux tel que l’étude des microplastiques en Antarctique.
En tout, nous étions à peu près une soixantaine de personnes sur le bateau dont une quarantaine de scientifiques.

La partie 2 nous raconte l’itinéraire du voyage.

Quelques références pour aller plus loin :

Sur le bateau, une équipe de journaliste de Sky News a réalisé plusieurs reportages et ont produit différents blogs :

• La naissance d’un iceberg, relatant l’effondrement du front de glace à Börgen Bay : https://news.sky.com/video/birth-of-an-iceberg-11927313
• Vidéo sur l’étude des microplastiques : https://www.youtube.com/watch?v=9yni-fHpQI8
• Comment vivre en Antarctique : https://news.sky.com/video/this-is-how-you-survive-in-antarctica-11916673
• Le récit des journalistes à bord : https://news.sky.com/story/daily-updates-as-sky-heads-into-antarctic-wilderness-11889897

Pour en savoir plus sur le bateau :
https://www.bas.ac.uk/polar-operations/sites-and-facilities/facility/rrs-james-clark-ross/
Pour avoir plus d’information sur la station de recherche Rothera :
https://www.bas.ac.uk/polar-operations/sites-and-facilities/facility/rothera/
Pour en savoir plus sur le British Antarctic Survey : https://www.bas.ac.uk/

Pascal BRETON élu Secrétaire-Trésorier de l’EAGE

Pascal BRETON (promotion 1989) vient d’être élu secrétaire-trésorier de l’EAGE, qui rappelle son profil sur la page https://prod.eage.org/en/about-eage/ballot.

Geophyse lui adresse toutes ses félicitations, et lui souhaite bon courage pour cette nouvelle mission.

Théobald Guffon : Photogrammetry and 3D Printing for Geosciences

Théobald GUFFON a suivi la Licence STUE puis le Master ST à l’EOST entre 2014 et 2018.
Il est maintenant géologue auto-entrepreneur, et a crée son entreprise de conseil en géologie, de modélisation 3D par photogrammétrie et d’impression 3D en 2019.
Il travaille notamment avec des musées et des universités dans toute la France.
Son site internet : https://www.theobald-guffon.com/

Il vient d’écrire un article pour présenter et d’expliquer mon approche alliant #géologie,#photogrammétrie terrestre et #impression3D pour l’étude, l’enseignement et la médiation des #géosciences.

Election District Representative à la SEG

Isabelle LECOMTE a été élue District Representative 2019-2020 pour le district 7 (Northern Europe) au SEG Council.

(Copie d’écran de https://seg.org/About-SEG/Elections/Election-Results)

Décès de Michel Ruhland

Michel RUHLAND est décédé le 11 septembre 2019 à l’âge de 91 ans.

Après avoir été formé par C. Eugène Wegmann, Professeur à l’Université de Neuchâtel, lui-même élève d’Emile Argand, initiateur de l’Embryotectonique, Michel Ruhland fut recruté par Georges Millot à l’Institut de Géologie de Strasbourg, àl a fin des années cinquante.

Michel Ruhland fut l’un des pionniers en France de la Tectonique analytique, co-auteur avec Pierre Vialon et et Jacques Grolier de l’ouvrage de référence « Elements de tectonique analytique » publié en 1960 chez Dunod et qui en est à la 4e édition.

Michel Ruhland créa une école de tectonique analytique à Strasbourg, qui forma de nombreux spécialistes qui rayonnèrent à travers le monde, du Saskachewan à Madagascar en passant par le Pottugal, la Tunisie, l’Indonésie, l’Iran etc.. et obtinrent de hautes positions, tant dans le domaine de la recherche fondamentale que dans celui de la recherche appliquée, en particulier les Pétroles et les Mines.

Michel Ruhland était un homme modeste, patient, tolérant, plein de générosité et d’humour. Il regardait la nature humaine et le monde, l’œil toujours plissé, comme « s’il n’en pensait pas moins » ou comme s’il imaginait déjà la prochaine farce qu’il allait faire à l’un ou à l’autre.

Toujours très proche de ses étudiants ou élèves dont il fut le chef vénéré du Groupe « La fissure », il était aussi très bricoleur et avait construit pour eux, un gros modèle en bois manipulable et démontable, destiné à expliquer ses théories sur la structure et le mouvement d’une formation géologique et qui est resté longtemps exposé dans la salle de réunion de la cave de l’Institut.

Michel Ruhland était très fier d’avoir été dans le même Lycée de Colmar et dans la même troupe d’éclaireurs que l’artiste Tomi UNGERER.
(Hélène Paquet)

Décès de Daniel Rouland

Nous avons appris ce week-end le décès de Daniel Rouland.

Daniel avait commencé sa carrière à l’Institut de Physique du Globe de Strasbourg au début des années 1960 après avoir suivi les cours de l’école entre 1958 et 1960.
Recruté par le Pr Jean-Pierre Rothé pour travailler en gravimétrie et sismologie, il s’est rapidement occupé de l’instrumentation longue-période, puis large-bande, développant la station d’Echery dans les Vosges et devenant un des pionniers en France de l’enregistrement numérique des données sismologiques.

Il est ensuite devenu responsable au début des années 80 des Observatoires Sismologiques Globaux de l’EOST, apportant une contribution majeure au développement du réseau Géoscope. Il a exercé cette charge pendant une dizaine d’années, avec de nombreuses missions dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises.

Il a ensuite, jusqu’à son départ en retraite en 2001, consacré l’essentiel de son activité de recherche au développement de méthodes d’identification et de localisation des séismes dans les zones mal couvertes par le réseau sismologique global, tout en continuant à déployer de nouvelles stations dans ces zones, comme le réseau Cavascope au Vanuatu.

Il continuait de venir régulièrement nous rendre visite, et jusqu’à très récemment. C’est donc avec une certaine surprise et une très grande tristesse que nous avons appris son décès.

Deux anciennes dans le comité du nouveau EAGE Local Chapter Paris

Le EAGE Local Chapter Paris vient d’être d’être créé, dans l’objectif de regrouper la communauté parisienne des géosciences autour de sujets techniques, de promouvoir les innovations en géosciences, d’apporter une vision internationale et pluridisciplinaire, et enfin de relayer les événements de l’EAGE à l’échelon local.
Le lancement a eu lieu le 30 novembre 2018, et deux anciennes sont à la tête de cette structure : Nawal DE FRESLON (promotion 2015) est présidente, et Mathilde BARON (promotion 2016) vice-présidente. Félicitation et encouragement à elle deux.
Page LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/eage-local-chapter-paris/

Le deuxième EAGE Local Chapter français (mais premier créé) se trouve à Pau.

Le prix de thèse 2018 de la section française...

Le prix de thèse 2018 de la section française de l’International Society for Porous Media (INTERPORE),a été remis à Eve-Agnès FIORENTINO, pour sa thèse « Phénomènes électrocinétiques et transport multiphasique en milieux poreux », effectuée à l’Institut de Physique du Globe de Strasbourg sous la direction de Laurence Jouniaux et Renaud Toussaint et soutenue fin 2016.

Résumé de la thèse :
Le phénomène d’électrofiltration intervient dans de nombreux contextes en sciences de la Terre, et peut être utilisé comme outil d’imagerie géophysique. L’objectif de cette thèse est de modéliser ce phénomène en conditions saturées et non saturées afin d’améliorer sa compréhension.

Lorsqu’un électrolyte circule dans une roche, la présence d’une double couche électrique à l’interface eau/minéral crée un courant d’advection, qui est contrebalancé par un courant de conduction. Ce courant de conduction génère une différence de potentiel mesurable macroscopiquement. On appelle coefficient d’électrofiltration le rapport de cette différence de potentiel sur la différence de pression permettant de générer l’écoulement. En conditions monophasiques, ce coefficient est classiquement exprimé par l’équation d’Helmholtz-Smoluchowski, en fonction notamment de la conductivité de l’électrolyte et du potentiel ζ (potentiel du plan séparant le minéral du fluide en mouvement). Cette équation permet bien de décrire le comportement du coefficient aux conductivités moyennes, mais des déviations apparaissent aux salinités extrêmes, qui ne sont pas totalement comprises. En conditions multiphasiques, on cherche à déterminer une loi de dépendance de ce coefficient par rapport à la saturation en eau. La méthode utilisée pour ce travail est la méthode Lattice Boltzmann, qui permet de modéliser les phénomènes d’advection et diffusion et de reproduire efficacement la dynamique des mélanges non miscibles.

En monophasique, la modélisation permet d’explorer l’influence des différents paramètres intervenant dans l’équation d’Helmholtz-Smoluchowski. La comparaison des simulations aux données expérimentales disponibles dans la littérature montre que la prise en compte des variations de la permittivité et de la viscosité avec la salinité est indispensable pour expliquer les déviations observées à forte concentration. A faibles salinités, les analyses indiquent un relargage non négligeable d’espèces chimiques, qui peut être responsable de la remontée du coefficient dans cette gamme de concentration. En outre, un modèle de conductivité locale tenant compte de la distribution réelle des espèces ioniques au voisinage du minéral permet de montrer que l’augmentation de la valence du cation entraîne une diminution du coefficient. Enfin on constate que le modèle classique de variation de ζ suivant une loi logarithmique échoue à prédire une valeur correcte de coefficient à moyenne et faible salinité. Cette loi ne semble convenir que pour des billes ou des grains broyés. Pour des sables et grès une approximation constante ζ = -20mV donne de meilleurs résultats.

En multiphasique, on se heurte à une méconnaissance des mécanismes à petite échelle. Des enregistrements continus du coefficient d’électrofiltration au cours d’une expérience de drainage ont mis en évidence une forte augmentation de la réponse électrique par rapport à l’état de saturation totale, avec un comportement non-monotone (Allègre et al. 2010). Les modèles courants, qui ne parviennent pas à expliquer ces enregistrements, supposent que le potentiel associé à la double couche électrique de l’interface eau/air est négligeable. La modélisation montre qu’il s’agit au contraire de la contribution dominante : avec un potentiel ζ de -20mV pour l’interface eau/air, on enregistre une augmentation du coefficient d’électrofiltration d’un facteur 5 à 30 par rapport au cas complètement saturé. Cette augmentation dépend en particulier de l’état dynamique des interfaces : si les bulles sont entraînées par l’écoulement, l’augmentation du signal sera plus forte que si les bulles sont immobiles, bloquées dans les anfractuosités du réseau.

L’aspect transport multiphasique est complété par une étude des lois de pression-saturation utilisées en hydrologie. Un modèle de percolation est implémenté de façon à reproduire les mécanismes de déplacement à l’échelle du pore. Cet algorithme permet de générer des courbes de pression-saturation, et d’étudier l’impact de la forme de la grille sur ces courbes. On constate que pour un système suffisamment grand, ces courbes peuvent se réduire à une simple fonction échelon. Loin des frontières de l’échantillon, la propagation du cluster se fait à une pression constante, qui est déterminée par la connectivité du réseau. Les courbures des lois de pression-saturation mesurées expérimentalement sont des artefacts, non représentatifs des véritables lois régissant les écoulements in situ. La valeur de la saturation résiduelle est également déterminée par la forme de l’échantillon. On montre qu’elle suit une loi fractale de la plus grande dimension de la grille, qui converge vers une valeur palier déterminée par une loi fractale de la plus petite dimension.

Lucas PIMIENTA récompensé par l’EAGE

Lors de la dernière réunion (Exhibition and Conférence) de l’EAGE à Copenhague en juin 2018, Lucas PIMIENTA (promotion 2011) a obtenu l’Arie van Weelden Award.
Ce prix récompense un jeune professionnel (de moins de 30 ans) qui a contribué significativement à une des disciplines de l’Association.
La citation est :

for his outstanding experimentalist work as a young scientist on rock mechanics, including application in CO2 sequestration and geothermal energy

Son portrait sur le site de l’EAGE.

EAGE E-Lecture : marine CSEM - Understand the quintessence by Ludovic Peignard

Nouvelle E-Lecture de l’EAGE, sur "marine CSEM - Understand the quintessence", présentée par Ludovic Peignard, EarthQuick (promotion 2006).
Understanding marine Controlled Source Electromagnetics (mCSEM), how it works and on what that relies is not that obvious due to multiple physical phenomena at stake (geometric, inductive and galvanic). In this E-Lecture, Ludovic Peignard explains simply how electromagnetic waves are affected when diffusing in the subsurface with a very light content of theory. The idea is to put you on track to subsequently look at mCSEM in more depth.
A visionner sur https://www.youtube.com/watch?v=K0bUdqIDRWw

Bruno GAVAZZI (M2 2011 et Thèse 2015) lauréat pour un projet d’utilisation de drone pour des mesures magnétiques

Bruno GAVAZZI (chercheur contractuel dans l’équipe "Géologie, océans, lithosphère, sédiments" de l’IPGS) est lauréat de l’appel à projets de la Région Grand Est "Jeunes chercheurs - chercheurs de très haut niveau" pour son projet de "Développement de méthodes de mesure, traitement et interprétation magnétiques pour l’archéologie et l’imagerie de la proche-surface à l’aide de drones. (Magnétisme et Archéologie en Drones)".
Voir l’article dans les actualités de l’EOST.

Promotion 1994

Sébastien SOULAS nous a transmis cette photo de la promotion 1994.

Les noms des personnes sur la photo (dans l’ordre, de la gauche vers la droite)

Hélène PAUCHET, Patrick TURPIN, Armelle BERNARD, Sébastien SOULAS, Fabrice VERMEERSCH, Frédérique LEBERT, Françoise SAMARCQ, Benoit DE BEAUPUIS, Benoit DELEBARRE, Damien SEMOND, Laurent RICHIER, Fabien COMBY, Yann KLINGER, Yann BRETON, Sylvain LE ROY, Cédric PANISSOD, Bertrand TERTRAIS, Nadine VALANCE, Sandrine HILY, Laurence LUTZ, Bertrand GUIBERT, Fabrice HOLLENDER, Franck MERCIER,

Manquent sur la photo :
Frédérik PIVOT, Sophie CORDON

Nous sommes interessés pour publier plus de photographies de promo. N’hésitez pas à nous en communiquer.

Baptiste GOMBERT récompensé par un prix à l’EGU

L’European Geosciences Union (EGU) a décerné un Outstanding Student Poster and PICO (OSPP) Awards 2017 à Baptiste GOMBERT pour son poster présenté pendant la session de l’EGU de 2017.
Voir l’annonce sur le site de l’EOST.

Promotion 1997 - Que-sont ils devenus ? par Gwenola Michaud

Il y a 20 ans sortait la promotion 1997.

Gwenola Michaud (Research Programme Manager en Microsismique chez Schlumberger) qui est issue de cette promotion et qui fait partie du Comité Géophyse 2017, s’est employée à recontacter ses anciens camarades de promotion, afin de savoir ou ils en étaient de leur parcours professionnel.

Nous plublions ici les résultats de cette enquête sous la forme d’un fichier PDF à télécharger.

En raison de la protection de la vie privée, le document publié en ligne reste général et ne fait état d’aucune information personnelle, mais Gwenola est contactable directement pour plus de renseignements. Son adresse email est accessible depuis l’annuaire Géophyse.

Nous remercions Gwenola pour le temps qu’elle a passé sur cette exercise instructif.

EAGE E-Lecture : Q-Compensation through Depth Domain Inversion, by Maud Cavalca

Nouvelle E-Lecture de l’EAGE, sur "Q-Compensation through Depth Domain Inversion", présentée par Maud Cavalca, Schlumberger (promotion 2001).
Compensation for seismic attenuation inherent to the dissipative and dispersive nature of the earth remains a challenge in seismic imaging of complex media. In this E-Lecture, Maud Cavalca briefly reviews various deterministic approaches that tackle the problem, and focuses on a scheme that compensates for Q within depth domain inversion. She shows that this type of approach constitutes a viable and efficient alternative to ‘Q-migration’ techniques that attempt at compensating for Q during migration.
A visionner sur https://www.youtube.com/watch?v=UD0GKXnj2YA

La SEG distingue Laurent SIRGUE

Lors de sa réunion annuelle à Dallas (16-21 octobre 2016), la SEG (Society of Exploration Geophysicists) a attribué la Virgil Kauffman Gold Medal (to those who have made an outstanding contribution, either of a technical or professional nature, to the advancement of geophysical exploration) à l’équipe composée de Laurent SIRGUE of Total and Gerhard Pratt of Western University, pour leurs développements à l’inversion full-waveform.

Des nouvelles d’alumni (septembre- 2016)

– Jérôme POISSON (promotion 2003) est passé à l’EOST et en a profité pour présenter son parcours lors de la réunion de rentrée. Il a crée son entreprise de services géologiques X-PLO. Il est basé au Mali, et travaille en Afrique de l’Ouest.

Situation professionnelle des ingénieurs des promotions 2014 et 2015

Tous les ans, l’Ecole doit répondre à une enquête de la Commission du titre d’Ingénieur, dont un élément porte sur la situation professionnelle des ingénieurs des 2 dernières promotions.
Sur les 42 ingénieurs de la promotion 2014 ayant répondu (sur 46), 21 ont un emploi (dans les domaines de l’Energie, de la Géotechnique, de l’Informatique, de la Recherche/Enseignement Supérieur), 11 sont en thèse et 6 en poursuite d’étude. Ils travaillent en France, Angleterre, Norvège, Allemagne.
Voir les résultats détaillés sur ce document.
Les 25 ingénieurs de la promotion 2015 ayant répondu (sur 28) ont un emploi (14 dont 3 hors de France), sont en thèse (6) ou en poursuite d’étude (3).
Voir les résultats détaillés sur ce document.
Les ingénieurs poursuivant leurs études vont à l’ENSG Nancy, l’IFP School, l’Essec Cergy (mastère en Stratégie et Management des Affaires Internationales), Imperial College London, dans un Master (Master Géologie de l’Exploration et des Réservoirs Montpellier).

Workshop international sur la polarisation provoquée

Myriam LAJAUNIE (promotion 2016) a participé au Workshop international sur la polarisation provoquée. Voici son témoignage :

Du 6 au 8 juin dernier s’est tenue la 4ème édition du workshop international sur la polarisation provoquée (IP workshop). Pendant trois jours, une centaine de scientifiques se sont rassemblés à l’Université d’Aarhus, au Danemark, pour discuter des avancées dans la compréhension et l’utilisation de cette méthode géophysique, et présenter l’état de l’art en la matière.

Grâce au soutien financier de Géophyse et de l’EOST, j’ai pu participer à cet atelier, et c’est dans une ambiance conviviale que j’ai rencontré chercheurs, étudiants, et ingénieurs, avec qui j’ai pu échanger sur de nombreux sujets. Tous les aspects de la méthode ont été évoqués, de l’échelle du pore à celle du terrain, de l’acquisition de la donnée à son interprétation, et la diversité des points de vue a donné lieu à des débats passionnés. Les interactions entre chercheurs et ingénieurs ont permis de cerner les améliorations nécessaires et désirables concernant la polarisation provoquée, afin d’en faire une méthode fiable, et porteuse d’information sur la microstructure, le contenu chimique ou encore l’hydrologie du sol.

Cette expérience a été très formatrice, et m’a permis de découvrir l’exercice de communication scientifique. J’ai pu, à cette occasion, présenter oralement, devant une communauté de spécialistes, un travail réalisé lors d’un stage au sein du groupe d’hydrogéophysique d’Aarhus (HGG). Cette conférence m’a donné une vision d’ensemble sur une méthode dont je n’avais abordé que quelques aspects. Elle a été pour moi une source d’inspiration, de par la qualité des présentations, et des travaux de recherche, ainsi que l’énergie et le dynamisme des participants.

Plus d’informations sur le site http://hgg.au.dk/ip2016/

Décès de Roland Schlich

La communauté GEOPHYSE a la douleur d’annoncer le décès de Roland Schlich.

Roland est décédé le 28 avril 2016. Roland a parcouru les confins de la planète et a marqué la communauté des géophysiciens de l’EOST de son empreinte et de son optimisme inébranlable. Nous souhaitons rendre hommage à l"aventurier polaire, au géophysicien marin, au directeur de l’EOST, à l’entrepreneur scientifique, à l’humaniste et au merveilleux conteur de l’Aventure Scientifique dont il a été un acteur clé et un témoin attentionné. Au-delà de ses exploits en antarctique et de sa carrière remarquable, c’est sa philosophie de vie qui inspire le respect. Il restera longtemps pour nous un exemple.
Nous présentons nos plus sincères condoléances à toute sa famille.

GEOPHYSE

L’EOST a publié une page d’hommage à Roland et ouvert un carnet de condoléances

Carnet noir : retour sur la disparition de François Cuisinier

(reprise de l’article publié dans le groupe Geophyse de LinkedIn)

Cela n’est pas récent, puisque François est décédé en 2013, mais Frédéric Chambat qui l’avait côtoyé lors de son doctorat il y a une vingtaine d’années, n’a découvert sa disparition qu’il y a peu et s’en est ému. Cela m’a fait réaliser que certains de ceux qui l’ont connu, n’étaient peut-être pas tous informés de sa disparition.

François a marqué les esprits des étudiants et professeurs de l’EOST des années 88 à 96. Personnalité inclassable, brillant dans ses études, il rappelait dans beaucoup d’aspects le personnage de Mozart dans le film Amadeus, à commencer par ce rire incroyable qui résonne encore dans la tête de ceux qui l’ont entendu ne serait-ce qu’une fois.

Dans l’article d’un collègue-chercheur brésilien de l’université de Sao Paolo que Frédéric m’a transmis, il est question de ce rire si singulier (3ème paragraphe). Il est aussi question de son parcours d’astronome, de ses travaux, et de sa fusion avec la culture brésilienne.

http://www.astro.iag.usp.br/ maciel/teaching/artigos/fc/fc.html

Des nouvelles d’alumni (mars-avril 2016)

– Eve TSANG-HIN-SUN (promotion 2012) a soutenu le 14 mars sa thèse intitulée "Dynamique spatiale et temporelle des dorsales de l’Océan Indien : approche hydroacoustique" à Brest.
– Marion BOURDET (promotion 2009) a du quitter CGG Marine. Elle reprends des études à Perth (Australie), une licence en illustration (et en communication visuelle), le but étant de s’orienter vers la communication (et l’illustration) scientifique, dans les musées, les revues, les émissions TV etc.
– Coline MOLLARET (promotion 2012, anc. Flodim) commence une thèse dans le domaine de la cryosphère à Fribourg (Suisse).
– Cécile CLEMENT (promotion 2004) est ingénieure de projet infrastructures chez Antéa Group. Elle a été lauréate des bourses françaises L’Oréal-UNESCO « Pour les femmes et la science » 2007, et une mention d’honneur dans le cadre du Prix Européen des Jeunes Professionnels de l’Ingénierie 2014 pour sa contribution au projet de construction de stations de traitement des eaux d’anciennes mines, en Lorraine (lien)
– Mikaël GARDEN (promotion 1998) a quitté Schlumberger en juillet 2015 pour rejoindre OMV à Vienne (Autriche)
– Delphine HARTMANN-LAURENCIN (promotion 2005) travaille pour CGG (UK) mais est en mission pour 2-3 ans minimum a Vienne dans les bureaux d’OMV.
– Des nouvelles de PGS : Sandrine EICHERT (promotion 2006), Romaric LIMACHER (promotion 2003), Laura JACQUEMARD (promotion 2013) sont en offshore/QC, Carine DELARUE (promotion 2006) à Oslo (multiclient), Marina LESNES (promotion 2006), Mickael BASTARD (promotion 2010), Alba ORDONEZ (promotion 2012), Pierre TURQUAIS (promotion 2014) à Oslo (R&D), Sophie BEAUMONT (promotion 2011), Aline DELOCHE (promotion 2011), Nolwenn HALBERT (promotion 2013), Benoît GAUTHIER (promotion 20076), Simon BOYAT (promotion 2011), Céline CASTILLO (promotion 2012) à Oslo (processing), Mathieu LANGE (promotion 2002) à Londres (processing) ; Didier LECERF est 4D chief technology à Londres ; Denis MARCHAND (promotion 1995) Lead Geophysicist/Imaging à Rio de Janeiro ; Marion BARBARAY (promotion 2011), Paul MILAN (promotion 2014), Simon VERMOREL (promotion 2014), Marie-Louise NAVAZA (promotion 2005) et Florent ROBIN (promotion 2010) à Londres en Time Imaging ; Noémie PERNIN (promotion 2013) à Londres en Reservoir Characterization.
Et PGS accueille 5 élèves 3A en stage.

Des nouvelles d’alumni (février 2016)

– Maxime MOUYEN (promotion 2007) effectue un post-doc à l’Université de Rennes (décembre 2015-) après avoir passé près de 3 ans comme post-doc à l’Academia Sinica à Taïwan.

Des nouvelles d’alumni (janvier 2016)

– Marie SCHOLER (Diplôme 2008) est Senior Catastrophe Modeller chez Zurich Insurance Company Ltd
– Camille RENAT (Diplôme 2013) a fait l’ENSG Nancy et est Ingénieur d’étude au Pôle Géosciences et Ouvrages Souterrains (GEOS) de la société TRACTEBEL Engineering France / Coyne et Bellier.
– Nicolas MULLER (Diplôme 2006) travaille maintenant à Duppigheim (67) pour Lohr industrie. Il est coordinateur de projet en charge du développement des projets et filiales pour la Chine et l’Inde principalement. Il assure le lien entre le bureau d’étude de Duppigheim et les filiales sur de nombreux aspects (techniques, commerciaux,...).
– Lucie LAMOURETTE (Diplôme 2014) est chez CGG à Crawley (UK) et travaille en Multi-clients.
– Pierre BOUÉ (promotion 2010) est maître de conférences à ISTerre, Grenoble.
– Mamadou Lamine FALL (promotion 2013) est Geophysics data Processor & Software betatester (CDD) à l’Institut de Physique du Globe de Paris, dans l’équipe Geosciences Marines.

Des nouvelles d’alumni (novembre 2015)

– Clément LACROUTS (diplôme 2015) va rejoindre un sous-traitant de CLS.
– Claire DAVID (promotion 1999) est responsable R&D chez Neodyme.
– Olivier SANCHEZ (promotion 2007) est ingénieur d’études au laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement à Grenoble, dans l’équipe Cryosphère et hYdrologie de MontagnE (CYME), pour le projet ANR VIP_Mont-Blanc, modélisation des épaisseurs de glace.
– Portrait d’Alban PETIT (MST "Sols, pollutions et réhabilitation") sur le site du réseau Alumni.
– Vincent VIEUGUE (promotion 1990) est maintenant Sales and Marketing Director dans l’entreprise Fluid Control (Aberdeen).
– Alice TONNELLIER (promotion 2008) a obtenu un CDI à l’Inéris Nancy.
– Thomas BODIN (promotion 2006) est chercheur CNRS à l’ENS Lyon.
– Basile HECTOR (promotion 2010) est post-doctorant au Laboratoire d’étude des Transferts en Hydrologie et Environnement (LTHE) à Grenoble
– André REVIL (promotion 1993) est chercheur à ISTerre à Chambéry (et peu-être détaché à la Colorado School of Mines).

Des nouvelles d’alumni (octobre 2015)

– Julie ALBARIC (diplôme 2013) est Maitre de conférence au Laboratoire Chrono-Environnement à l’Université de Bourgogne Franche-Comté à Besancon.
– Jérémie GIRAUD a quitté Schlumberger et est à l’University of Western Australia, à Perth (Australie). Il y fait une thèse sur les inversions géophysiques conjointes dans le but d’intégrer modélisation géologique et inversion géophysique pour le calcul quantitatif des incertitudes sur les résultats finaux.
Il est basé au Centre for Exploration Targeting et travaille à temps partiel sur un projet de modélisation grande échelle pour un consortium de sociétés pétrolières.

Promotion 1991 - Course de l’Edhec

Marc BELLER nous a transmis ces 2 photos de le promotion 1991.
La première a été prise en janvier 1991, la seconde lors de la participation à la course de l’Edhec toujours en 1991.

Qui arrivera à nommer tous les anciens ? Réponses à transmettre à geophyse@unistra.fr

Des nouvelles d’alumni (sept 2015)

Marie-Laure BACHSCHMIDT (Diplôme 2012) est chez CVA Engineering et fait du data management chez Total (Pau).
Simon FILLACIER (Diplôme 2005) a quitté Roxar pour Faroe Petroleum (Stavanger).
Gianni IOLI (Diplôme 2015) fait un VIE à Houston pour Total.
Caroline HOLDEN née FRANCOIS (diplôme 1999) est sismologue à GNS Science à Wellington (Nouvelle Zélande).
Benoît LUQUET (diplôme 2015) est embauché chez Eliis.

Des nouvelles d’anciens (avril 2015)

Pauline Delommot (Diplôme 2013) est Data Manager chez CVA Engineering.
Florent Colin (Diplôme 2014) s’occupe d’Acquisition et traitement de données sismiques marines haute résolution 2D à l’IFREMER

Des nouvelles d’anciens (mars 2015)

Dasaraden MAUREE (DEUG et licence en sciences de la Terre, mention environnement) est post-doc en Suisse (EPFL Lausanne), où il étudie et modélise les dépenses énergétiques en zone urbaine. Voir son portrait sur le site alumni.unistra.fr.
Aline ROBIN (Diplôme 2014) fait un VIE chez Total à Houston.

Des nouvelles d’anciens (janvier 2015)

Lucie LAMOURETTE (diplôme 2014) vient d’obtenir un poste de geoscientist dans l’équipe Multi-Client & New Ventures à CGG Crawley.
Alexandre SCHOHN est correspondant Alumni de l’Université de Strasbourg à Brest, et débute une thèse au Laboratoire Domaines Océaniques de Brest.
Pascale LUTZ (diplôme 1997) est enseignant-chercheur à LaSalle Beauvais dans le département de Géosciences.
Julien BOIS (diplôme 2004) travaille à son compte depuis 3 ans pour sa société SUBGEO, bureau d’étude spécialisé dans les mesures géophysiques pour les études de sol et de structure, basé à Angoulème.

Des nouvelles d’anciens (décembre 2014)

Bruno RIWER (diplôme 2004) a quitté Fugro et travaille chez CGG.
Damien MEILLIEUX (diplôme 2003) a quitté Calligée pour CVA Engineering.
Paul BAILLIEUX (diplôme 2008) a terminé son doctorat à l’Uninersité de Neuchatel et travaille maintenant chez Soldatac Geophysic dans la région lyonnaise.
Julie de CACQUERAY (diplôme 2013 et M2 excellence) travaille chez Terrasol. Voir son témoignage sur le site alumni.unistra.fr
Pierre BOCCON-GIBOD (M2 sciences environnementales 2009) est responsable du département écoconception chez SGS, une société d’audit et de conseil. Voir son portrait sur le site alumni.unistra.fr

Témoignage Roland Schlich

Roland Schlich témoigne sur le site Alumni de l’université.

Damien FONTAINE anime la facade de la cathédrale de Strasbourg

[Août 2014] Damien FONTAINE (promotion 1998) a conçu une des deux attractions estivales de Strasbourg, "les transfigurations de Notre-Dame". C’est du vidéo-mapping, la cathédrale se modifie, disparaît, réapparaît. Le son et les lumières font apparaître la cathédrale de façon totalement inédite.
Le spectacle projeté tous les soirs de l’été a même été prolongé d’une semaine en septembre.
Voir l’article des DNA du 5/7/2014 et ceux du 31/8/2014 (1 et 2).

Portrait de Laura JAQUEMARD chez PGS

[juillet 2014] Laura JAQUEMARD (promotion 2013) travaille offshore chez PGS.
Son portrait est paru dans le volume Recruitment Special 2014 de l’EAGE.

Fabienne Chatin cheville ouvrière d’Alsaciences

[mai 2014] Fabienne CHATIN (DEA 1993, Doctorat 1997) est enseignante à La Claquette et une des chevilles ouvrières d’Alsasciences, qui a réuni des élèves d’une soixantaine de classes de l’arrondissement autour du visage de la vallée de la Bruche dans 30 ans.
Le premier objectif était de faire travailler ensemble des gens qui ne travaillent pas souvent ensemble : les chercheurs, les écoles, les acteurs locaux, collectivités…
L’idée est de donner du sens à ce que l’on fait à l’école en travaillant sur des thématiques locales pour que les enfants se rendent compte que ce qu’ils apprennent en classe peut être projeté à l’extérieur de l’école.
Alsaciences a fait l’objet d’une pleine page dans les DNA du 25/05/2014

Damien FONTAINE a remporté le trophée Lumières 2013

Damien FONTAINE (Diplôme 1998) vient de remporter le trophée Lumières 2013 pour son installation place des Terreaux dans le cadre de la manifestation "la fête des lumières" à Lyon du 6 au 9 décembre.
Il nous indiquait récemment : « Depuis plusieurs années, j’ai la chance d’etre présent sur la Fete des Lumières de LYON, cette édition 2013 ayant une saveur toute particulière, le projet imaginé avec mes équipes s’ancrant sur l’emblématique PLace des Terreaux d’une part, mon fils "Mael" éant le "héros" du show... Le spectacle, intitulé "Le Prince des Lumières" est d’ores et déjà un succès, et le public afflue en masse à chacune des représentations. La Presse nationale et internationale l’a plébsicité, et ce matin le journal "Le Progrès" lui donnait la note de 10/10 le classant en première position des scénographies de la Fête. »

Voir un extrait.

Vincent DEPARIS reçoit le prix Paul Doistau-Emile Blutet de l’information scientifique

[décembre 2013] Vincent DEPARIS, docteur en histoire des sciences de la Terre, professeur de sciences physiques au Lycée Jean Monnet à Annemasse, vient d’obtenir le Prix Paul Doistau - Emile Blutet de l’information scientifique. Ce prix annuel de l’Académie des Sciences est destiné à récompenser un ou plusieurs scientifiques dans le domaine de l’Histoire des sciences et épistémologie.
Vincent DEPARIS a été élève de l’école d’ingénieurs de l’EOST entre 1990 et 1993, a soutenu son diplôme en décembre 1993, et a soutenu en 1997 une thèse sur "Etudes sur le mouvement des plaques lithosphériques et recherches sur quelques aspects historiques de la dynamique terrestre".

Voir le communiqué de l’Académie des Sciences.

Publications récentes

• Michel Dabas, dans Dabas et al., Using high-resolution electrical resistivity maps in a watershed vulnerability study, First Break v30(8), 2012
• Cédric Fayemendy, dans Fayemendy et al., Time-lapse seismic surveying : a multi-disciplinary tool for reservoir management on Snorre, First Break v30(10), 2012
• Mathieu Reinier, dans Guillaume et al., Seismic imaging with multi-layer tomography, First Break v30(10), 2012
• Fabrice Mandroux, dans Moise et al., UKCS Cornerstone : a variable-depth streamer acquisition case study, First Break v30(11), 2012

Décès de Michel FEUILLARD

Nous venons d’apprendre le décès de Michel FEUILLARD le 26 novembre 2013.
Michel FEUILLARD, né en février 1932 à Saint-Claude (Guadeloupe), est entré à l’école d’ingénieurs en 1956, et a soutenu le diplôme 83 sur "Etude complémentaire d’une aire de prospection par la restitution de profils et la construction d’une carte "isopach" avec considérations sur certains aspects du problème de vitesse en sismique réflexion" (stage à la Compagnie de Prospection Géophysique Independex) le 16 février 1959. Il était de la même promotion que Jean-Paul LAUER, Xavier LE PICHON, Philippe PATRIAT.
Il a dirigé le Laboratoire de Physique du Globe à Saint-Claude, structure de l’Institut de Physique du Globe de Paris, de 1962 à 1997, en y développant principalement des recherches en sismologie et en volcanologie.

Quelques liens :

• Michel Feuillard a tiré sa révérence
• La Guadeloupe en deuil de Michel Feuillard

Décès d’André GERARD

On vient de nous annoncer le décès d’André GERARD le 21 novembre 2013.
André GERARD, né en juin 1942, est entré à l’école d’ingénieurs (encore située Boulevard d’Anvers) en 1960, et a soutenu le diplôme 135 sur "Mesures magnétiques en Méditerranée orientale" (stage à l’IPG Paris, dans le laboratoire de R. Schlich) le 3 juillet 1967. A l’école, il avait côtoyé Jacques Bitterly, Daniel Rouland, Pho Hoang Trong, Michel Westphal.
Il avait interrompu ses années d’école pour hiverner à Kerguelen comme Magne (service militaire oblige...) ; il devait faire un nouvel hivernage en 1969 mais il avait été contraint de rentrer à la fin de la campagne d’été.
Il a travaillé au BRGM à Orléans dans le département de géothermie, puis a initié et porté le projet (coopération franco-allemande) de géothermie profonde en Alsace, à Soultz-sous-Forêts. A sa retraite du BRGM, il a un peu travaillé pour ES Géothermie, puis avait pris sa retraite entre Haguenau où habitent ses enfants et Vienne-en-Val.

Quelques liens :

• Soultz sous forêt : forage géothermique (1990)
• France3 : la géothermie en Alsace
• La genèse du projet Géothermie Soultz

Publications récentes

Gregor Duval, dans Duval, G., How broadband can unlock the remaining hydrocarbon potential of the North Sea, First Break v30(12), 2012

Prix attribué à Zacharie Duputel

Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’École et observatoire des sciences de la terre et d’une thèse obtenue l’an passé au sein de l’Institut de physique du globe de Strasbourg (CNRS, Université de Strasbourg), Zacharie Duputel est lauréat 2012 de la « mention spéciale Google » du prix « Le Monde de la recherche universitaire » pour ses travaux innovants en sismologie sur la surveillance des phénomènes naturels. L’objectif de ses travaux est de réduire l’impact des phénomènes naturels sur nos sociétés, qu’il s’agisse de séismes, de tsunamis ou d’éruptions volcaniques.

Lire le commmuniqué de presse sur le site de l’EOST.

[2012-01-11] Le prix fait l’objet d’un article dans L’Actu, journal électronique interne de l’Université de Strasbourg.

Itinéraire d’un alumni : Vincent Maurer, des géosciences à la géothermie

Le journal interne de l’Université de Strasbourg, l’Actu, publie une interview de Vincent Maurer, ingénieur géophysicien à ÉS-Géothermie, une filiale du groupe Électricité de Strasbourg, créée en 2008 pour travailler sur le nouveau site géothermique de Rittershoffen.
Vincent Maurer est diplômé de l’EOST et travaille actuellement en collaboration avec l’EOST dans le cadre du LabEx G-Eau-Thermie Profonde.

Lire son interview dans l’Actu ou sur le site alumni.unistra.fr

Anais Chabagno donne des informations aux prépas Angers

Voir son message.

Fête de retraite de Martine Amalvict