Alice TONNELLIER (promotion 2008)
1. Pouvez-vous décrire votre poste actuel (ou votre dernier poste et vos dernières fonctions) ?
Depuis septembre 2014, je suis ingénieure responsable d’affaire à l’INERIS, un EPIC sous la tutelle du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable dont les axes de recherche et de développement sont orientés vers l’Environnement Industriel et les Risques. L’unité dans laquelle je travaille s’intéresse plus particulièrement aux risques du sol et du sous-sol, tels que le risque minier, le stockage souterrain, la tenue d’ouvrages d’art, les glissements de terrain...
Elle exploite pour cela des méthodes d’analyses ponctuelles ou de surveillance continue géotechniques, géophysiques, numériques... Si notre activité est soutenue par l’Etat, nous sommes aussi tenus de nous investir pour des appels à projets nationaux et européens et de répondre à des offres commerciales, possiblement en déployant notre activité à l’international. Me concernant, en ce moment, je travaille avec un exploitant minier suédois et un producteur d’énergie au Portugal. Les projets débutent généralement avec des déplacements sur site (prise de contact, installation de réseaux...), mais l’essentiel du travail se développe ensuite avec l’édition de rapports d’expertise, la construction d’une bonne relation clients-partenaires et la participation à des congrès pour valoriser nos travaux et l’INERIS.
2. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
Suite à l’obtention de mon diplôme d’ingénieur EOST fin 2008 j’ai eu des difficultés à trouver un premier emploi. J’ai finalement enchaîné sur un contrat doctoral, mais j’ai rapidement rencontré des soucis d’encadrement, ce qui n’allégeait pas vraiment mes préoccupations pour la suite. Toutefois cela m’a permis de combiner investissement professionnel avec d’autres intérêts personnels tels que m’impliquer dans des projets de bénévolats, développer mes compétences en divulgation scientifique et poursuivre mon apprentissage de langues étrangères. J’ai connu une nouvelle phase de chômage suite à l’obtention de mon doctorat en 2012 puis je suis partie pour un post-doc en Italie. Aujourd’hui, je me convaincs que ces premières étapes m’ont aidée à être là au bon endroit au bon moment pour saisir l’opportunité de l’INERIS.
3. Auriez-vous une anecdote à nous partager sur votre séjour à l’EOST ?
Je suis partie en ERASMUS pour ma deuxième année. Revenue en troisième année, il y avait un peu un décalage avec les étudiants qui étaient restés à Strasbourg : le parcours universitaire s’était un peu différencié ainsi que les complicités entre ingénieurs de même promo. Toutefois, c’était une ambition que j’avais avant même de débuter mes études et que je ne regretterais pour rien : je recommande l’Université de Trieste, en Italie, pas seulement pour sa localisation géographique !
Par ailleurs, j’ai eu la chance de pouvoir travailler au Musée de Sismologie : peu de gens le connaissent mais je continue d’en faire la pub !
4. Quelles sont vos attentes vis-à-vis de Géophyse ?
Je pense qu’il est bon pour les promos actuelles et à venir d’avoir un site de référence pour les aider dans leurs démarches de recherche d’emploi et de développement de réseau. Si par ailleurs cela aide à rester informé sur le devenir des anciens, Géophyse est une bonne initiative. LinkedIn ne fait pas tout !