Marie SCHOLER (promotion 2008)

1. Pouvez-vous décrire votre poste actuel (ou votre dernier poste et vos dernières fonctions) ?
Je travaille actuellement dans le management du risque chez R+V, une compagnie de réassurance située près de Frankfurt. Mon travail consiste principalement à évaluer pour les activités de R+V les risques liés aux catastrophes (tremblement de terre, ouragan, terrorisme, cyber attaque…) afin que celles-ci puissent allouer suffisamment de capital pour les couvrir. Suite à la crise des subprimes en 2008, l’Union Européenne a mis en place une réforme règlementaire, Solvency II, qui a pour objectif d’obliger les compagnies de réassurance de mieux adapter les fonds propres exigés afin de se prémunir contre les défaillances du monde financier. Mon travail de gestion du risque se fait en collaboration avec la banque centrale européenne et l’EIOPA (autorités européennes de surveillance du système européen de supervision financière).

2. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
Après mon diplôme d’ingénieur EOST, je suis allée faire un doctorat en géophysique/ géostatistique à l’université de Lausanne. Durant ma thèse j’ai principalement travaillé avec les méthodes statistiques de Markov chain Monte Carlo. Mes connaissances en statistiques m’ont ensuite permis de travailler chez Risk Management Solutions (RMS) à Zurich, une entreprise développant des logiciels qui calculent les risques liés aux catastrophes naturelles. Chez RMS, j’ai principalement travaillé avec l’équipe de développement des modèles de tremblement de terre en Californie et en Inde. Suite à mon expérience chez RMS, j’ai travaillé chez Zurich assurance en tant que cat modeller responsable de la région « Amérique Latine ». Ce travail consistait à estimer les risques des catastrophes naturelles en collaboration avec les business units implantées au Mexique, Colombie, Chile et Argentine. Depuis Juillet 2016, je travaille chez R+V en collaboration avec les autorités européennes afin de mieux gérer le risque financier lié aux catastrophes.

3. Auriez-vous une anecdote à nous partager sur votre séjour à l’EOST ?
Erasmus ! Lors de mon séjour à l’EOST, j’ai eu la chance de pouvoir passer un an à l’université d’Oslo. Cette expérience m’a permis de rencontrer des gens formidables, de découvrir un autre système d’enseignement et enfin d’améliorer mon anglais, primordial pour la suite...

Marie Scholer a donné la conférence de rentrée de l’école d’ingénieurs le vendredi 9 septembre 2016