Portrait Amine OURABAH (promotion 2003)

1. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
Je suis Géophysicien dans l’équipe R&D Complex Imaging chez BP au UK, je travaille le plus souvent sur des projets de sismique terrestre et les réservoirs complexes, mon temps est divisé entre développer des nouvelles méthodes de traitement/imaging, d’acquisition sismique, manager des projets internes des recherche et faire du consulting pour les différentes régions de BP (département géographique) sur des questions de sismique terrestre.

2. Pourriez-vous décrire votre poste actuel (ou votre dernier poste et vos dernières fonctions) ?
Au fait, j’ai rejoint l’EOST en 2003 pour un DEA après avoir eu mon diplôme d’ingénieur en géophysique de l’Institut National des Hydrocarbure en Algérie. L’année s’était très bien passée pour moi et j’ai pu décrocher une bourse de doctorat que j’avais entamée avec Jean-Michel Marthelot l’année suivante. A la fin de ma première année de thèse, j’ai eu une offre d’une compagnie de service qui s’appelait VeritasDGC pour un poste de Land Seismic Processor à Londres. C’était une décision très difficile à prendre mais disons que c’est le pragmatisme qui a primé, et j’ai accepté l’offre. En 2011, après 6 ans passés à faire du Processing et de l’Imaging terrestre du cote Service, j’ai décidé de passer du côté Pétrolier en rejoignant l’équipe Complex Imaging chez BP a Sunbury ou je travaille actuellement.

3. Auriez-vous une anecdote à nous partager sur votre séjour à l’EOST ?
Je garde de supers souvenirs de mes 2+ années à Strasbourg, le voyage le plus mémorable restera toujours le stage terrain de Pechelbronn où G. Herquel m’avait donné le contrôleur pour déclencher les charges de dynamites ! Les deux semaines d’acquisition sur le Puy de Goule durant ma thèse sont aussi inoubliables. Même si j’avais rejoint la promotion d’ingénieurs en dernière année, l’intégration s’était super bien passée et la plupart sont devenus des amis avec qui je garde contact à ce jour.

4. Quelles sont vos attentes vis-à-vis de Géophyse ?
A L’EOST j’étais un membre actif de la SUGS et ma promotion a reçu l’aide de plusieurs anciens, ce qui avait permis à beaucoup d’entre nous de trouver des stages ou même des postes ; ceci m’a vraiment inspiré. Depuis que j’ai rejoint le monde professionnel, j’ai toujours essayé de garder contact avec l’université pour aider les étudiants à comprendre le côté pratique de leurs études et leur donner une vision de ce qui se passe dans l’industrie ; je trouve que Geophyse est un très bon réseau pour cela.