Portrait Arthur BOURDEU (promotion 2016)

1. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
Mon parcours n’est pas encore très long.
Après avoir réalisé mon PFE chez Terrasol Setec à Paris et obtenu mon diplôme en 2016, avec la spécialisation géotechnique, j’ai enchaîné sur le master en Management et d’Administration des Entreprises (MAE) dispensé par l’Ecole de Management de Strasbourg.
Pour cette formation, j’ai dû effectuer un stage de 6 mois en entreprise. J’ai choisi la société Sogeti High Tech à Aix-en-Provence, que j’ai rejoint en tant que recruteur (il me fallait tester quelque chose de complètement différent, de non technique).
Assez rapidement après avoir terminé ce stage (et validé le diplôme), j’ai été contacté par une société de service, Abylsen, pour travailler en tant que géotechnicien consultant dans une filliale de Vinci Construction à Nice.
J’ai donc travaillé en tant que consultant (externe) pendant 11 mois chez Vinci. Après quoi j’ai été embauché en CDI (directement chez Vinci) dans ce même bureau d’étude, en Août 2018, et j’y suis encore à l’heure actuelle.

2. Pourriez-vous décrire votre poste actuel (ou votre dernier poste et vos dernières fonctions) ?
La filiale à laquelle je suis rattachée, la DRTO (Direction des Ressources Techniques et Opérationnelles), apporte un soutien technique (en terme de structure, géotechnique, méthode, synthèse et BIM) aux diverses entités du groupe Vinci.
J’ai alors commencé aux études où mon rôle était d’aider les chargés d’affaire à étudier des appels d’offre, à analyser les solutions (géo)techniques fournies et à proposer des variantes et/ou optimisations de ces solutions.
Un peu plus dans le détail, je partais du rapport d’étude de sol et du CCTP fournis dans le dossier de consultation des entreprise, et refaisais les calculs, allais visiter le terrain pour voir si tout était pris en compte, essayais d’imaginer d’autres manières de réaliser le projet...
Puis j’ai doucement basculé sur la production. Parallèlement aux études de prix, j’ai été affecté à quelques gros chantiers déjà en cours de réalisation pour les aider dans leurs problématiques liées à la géotechniques.
Cela pouvait s’agir de réaliser des essais hydrauliques sur site (pour prévoir un système de pompage adapté) ; de dimensionner un mur de soutènement non prévu dans les études initiales ; de suivre des terrassements particulièrement sensibles, de "réceptionner des fonds de fouille" (= vérifier que le sol où l’on assoit les fondations est bien le bon sol, ou bien vérifier qu’il n’y a pas de karst pile sous la fondation)...
Puis j’ai complètement basculé côté chantier. Je suis maintenant à 100% du temps sur les chantiers où je suis, au jour le jour, l’avancé des travaux, surtout pour les phases de terrassement/soutènement et de fondation (bien sûr, après, plus besoin de géotechnicien). Ces chantiers sont généralement des gros chantiers, les petits chantiers n’ont pas besoin d’un géotechnicien dédié à plein temps.
Je m’occupe donc des problèmes journaliers liés à la géotechnique et mets à jour le modèle géologique des sites. Je suis la réalisation des divers ouvrages (pieux, parois moulées, minage...) et apporte des corrections lorsque nécessaire.
Je suis également en charge des auscultations des chantiers. Cela consiste à vérifier que les travaux réalisés n’ont pas un impact trop important sur les ouvrages existants avoisinants. C’est-à-dire vérifier, par exemple, qu’un immeuble adjacent ne bascule pas sur les travaux car les terrassements sont descendus trop bas ; ou vérifier que les vibrations générés par les outils de chantiers, tels les BRH (brise roche hydrauliques) ou le minage pour les roches particulièrement dures, ne sont pas trop fortes et ainsi ne risquent pas de faire fissurer les bâtiments alentours.

3. Auriez-vous une anecdote à nous partager sur votre séjour à l’EOST ?
Je pense qu’il est préférable pour tout le monde que je ne partage pas trop de mon expérience à l’EOST.

4. Quelles sont vos attentes vis-à-vis de Géophyse ?
Pour l’instant aucune, si ce n’est de garder un lien avec l’EOST et de voir comment évoluent les gens que j’y ai rencontré.
Je suis plutôt dans l’entraide actuellement. Vinci étant un très grand groupe, les offres d’emploi sont courantes et autant en faire profiter le réseau.

(AS)