Portrait Céline BEAUVAL (promotion 2000)

1. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
Après l’obtention du diplôme d’ingénieur de l’EOST en 2000, je suis partie faire une thèse sur l’Aléa sismique probabiliste à Fontenay aux Roses, à l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). J’ai poursuivi par 1 an et demi de post doc à Potsdam, toujours dans le domaine de l’aléa sismique probabiliste. J’ai passé le concours de chargé de recherche de l’IRD en 2005 et en décembre 2006 j’étais nommée chargée de recherche à Géoazur à Sophia Antipolis. J’ai finalement intégré le laboratoire du LGIT (actuellement ISTerre) en 2009, toujours comme chargée de recherche à l’IRD.

2. Pourriez-vous décrire votre poste actuel (ou votre dernier poste et vos dernières fonctions) ?
Je poursuis mes travaux sur l’aléa sismique à ISTerre, aussi bien sur la sismicité historique, les catalogues de sismicité, les modèles de récurrence des séismes, la prédiction du mouvement sismique, et le calcul d’aléa sismique probabiliste à la base des zonages parasismiques. Je suis impliquée dans l’estimation de l’aléa sismique probabiliste essentiellement en Amérique du Sud (Équateur), dans le pourtour Méditerranéen (Liban), et en Europe.

3. Auriez-vous une anecdote à nous partager sur votre séjour à l’EOST ?
C’est une école d’ingénieur à taille humaine. Découvrir son existence alors que j’étais dans une filière physique-chimie à l’Université de Strasbourg m’a permis de changer de voie, de découvrir la géophysique et la sismologie, et d’avoir un métier qui me correspond bien.

4. Quelles sont vos attentes vis-à-vis de Géophyse ?
Jusque là, je n’ai pas beaucoup suivi les activités de Géophyse, qui me semblaient plus centrées sur le secteur privé (?!). Je vais essayer d’être plus attentive aux mails de l’association.
[AS]