Portrait de Julie ALBARIC (promotion 2003)

1. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
J’ai intégré l’EOST en septembre 2000, après avoir fait un DEUG de Maths-Physique à Montpellier. Puis je me suis engagée dans le double-diplôme avec l’ENSG Nancy avec 4 de mes camarades. J’ai donc démarré ma 3ème année EOST par un stage de 6 mois au CEA de Bruyères le Châtel où j’ai travaillé sur l’atténuation du mouvement sismique en profondeur. Juste après, j’ai intégré Nancy en 2ème année/2ème semestre, en option Géotechnique. J’ai effectué mon stage de fin d’étude Nancy chez GEOTER International, à Roquevaire, sur le risque sismique dans les Pyrénées Orientales. Toutes ces expériences de stages, ainsi qu’une participation à une mission de recherche sur le volcan Stromboli, m’ont donné envie de faire une thèse.
J’ai fait cette dernière à Brest, où j’ai étudié les mécanismes du rifting en Tanzanie, avec des méthodes sismologiques. Je suis restée une année de plus en Bretagne comme ATER (attaché temporaire d’enseignement et de recherche) puis je suis partie en postdoc à NORSAR, en Norvège. Là-bas j’ai travaillé sur la microsismicité induite dans les réservoirs géothermiques et le bruit sismique ambiant, avec des terrains d’étude en Australie et au Spitzberg.
Au bout de quelques années je suis revenue en France. J’ai d’abord fait un ATER à Montpellier où j’ai collaboré sur des projets de recherche sur le rift Tanzanien et les systèmes karstiques. Puis j’ai eu un poste de Maître de conférences au laboratoire Chrono-environnement à Besançon.

2. Pourriez-vous décrire votre poste actuel (ou votre dernier poste et vos dernières fonctions) ?
Concernant mon activité recherche, je continue de travailler sur des projets sur la Tanzanie, la géothermie, les karsts… je m’intéresse aussi à la sismicité dans le Jura, en collaboration avec des chercheurs de l’EOST notamment.
En terme d’enseignement, j’interviens essentiellement en Géophysique et Mécanique des sols et suis responsable du pôle Géotechnique du Master Géologie Appliquée de Besançon.

3. Auriez-vous une anecdote à nous partager sur votre séjour à l’EOST ?
Les anecdotes sont nombreuses, mais pas toujours « racontables » :)
J’ai d’excellents souvenirs de mon séjour à l’EOST, qu’il s’agisse des cours, de la bonne ambiance entre étudiants (et je ne parle pas que des soirées organisées par le BDE ou des weekends d’intégration), de la disponibilité des enseignants, des stages d’été (j’ai pu partir au Mexique avec 2 autres étudiants), des stages de terrain…
J’ai par ailleurs été agréablement surprise de « l’après » EOST. En effet, j’ai rencontré de nombreux anciens de l’EOST ailleurs dans le monde (on dirait que tous les géophysiciens de Norvège sont passés par l’EOST ;)) et pris beaucoup de plaisir à échanger avec eux sur leur expérience à l’école. Mine de rien cela créé des liens d’avoir passé du temps au 5 rue René Descartes… !

4. Quelles sont vos attentes vis-à-vis de Géophyse ?
De maintenir le réseau entre les anciens et actuels étudiants de l’EOST, notamment pour des opportunités professionnelles.

(AS)