Portrait Emilie BEUZELIN O’NEILL (promotion 2000)
1. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
Je suis de Tours où j’ai fait mes études jusqu’à ce je rejoigne l’EOST à Strasbourg en 1997.
Pour terminer mon diplôme, j’ai fait mon stage dans le département de R&E de traitement sismique chez GecoPrakla (maintenant SLB) à coté de Londres. Le stage s’est transformé en une embauche, puis rapidement en une expatriation aux États-Unis. Au fil des années, je suis revenue à Londres, passée de la recherche, aux opérations de traitement sismique puis à la vente et au management. Je suis chez SLB depuis ma première embauche, il y a maintenant 25 ans. La compagnie a toujours eu des nouveaux défis pour moi, ce qui m’a permis d’essayer des rôles et responsabilités différents.
J’ai eu l’opportunité de côtoyer des anciens de l’école au sein de SLB mais aussi en tant que compétiteurs ou clients.
Au cours de ma carrière, j’ai travaillé en Angleterre, aux États-Unis et en Norvège, mais jamais en France. Mes responsabilités m’ont permis de beaucoup voyager et de découvrir des pays et des gens fascinants.
Quand j’ai commencé à travailler, je ne savais pas tellement ce que je voulais faire. J’avais envie de voyager, de travailler hors de la France, mais je n’avais pas d’idées précises sur ce que ma "carrière" allait être. Petit à petit, je me suis aperçue que ma compréhension technique était une bonne base pour la vente et le management. Même si je n’utilise plus beaucoup ce que j’ai appris sur les bancs de l’EOST, cela a été une très bonne base qui m’a aidé à développer dans mes différents rôles.
2. Pourriez-vous décrire votre poste actuel (ou votre dernier poste et vos dernières fonctions) ?
Je suis maintenant « Service Operations Manager » pour la région Atlantique chez SLB. Cela veut dire que je supervise les opérations de services digitaux ; traitement du signal de sismique de surface ou de puits, mais aussi services de consulting et de déploiements de software. Mon rôle couvre les pays et régions qui bordent l’Atlantique.
Je travaille en collaboration avec les équipes de ventes, de finances, de développement de technologies etc…
3. Auriez-vous une anecdote à nous partager sur votre séjour à l’EOST ?
J’ai beaucoup de petites histoires ou de souvenirs avec la promo 2000, mais elles se racontent qu’autour d’un pot ;)
Si je dois choisir une histoire, ce sera celle de la semoule pas cuite pendant le weekend d’intégration. En faisant partie du BDE, nous avions fait un menu et des courses pour le weekend d’intégration. Aucun de nous n’avez fait de cuisine pour plus de 5 personnes et nous voilà en charge d’une cuisine professionnelle à devoir faire à manger pour plus de 70 personnes. Nous avions acheté de la semoule pour faire un couscous (très) rudimentaire. Habitués à la semoule de supermarché, nous ne savions pas que le semoule « professionnelle » ne se cuisait pas de le même manier. Bref, tout le monde était à table et nous n’avions rien à servir. Nous avons dû réfléchir vite et préparer encore plus rapidement quelque chose : du couscous aux pâtes. Une vraie cuisine « fusion », mais certainement pas une réussite. Une fois le dîner fini, nous avons rigolé, mais sur le coup c’était un stress. Déjà une expérience de comment gérer les opérations quand les choses ne vont pas comme planifiées.
4. Quelles sont vos attentes vis-à-vis de Géophyse ?
Geophyse se doit d’incarner une véritable plateforme d’information et de mise en relation. Partout où mon parcours professionnel m’a mené, j’ai eu l’opportunité de rencontrer des anciens élèves de l’école. Ces rencontres forgent un lien immédiat, même lorsque nous ne faisons pas partie de la même promo. Que l’on soit un « vieux » ou un « jeune » de l’école, il y a toujours une connexion sur laquelle on peut se baser.
À l’heure actuelle, les jeunes diplômés sont confrontés à des défis bien différents de ceux auxquels les promos précédentes ont dû faire face. Les emplois ont évolué, et les entreprises varient considérablement dans leur disposition à accueillir de jeunes talents. Les attentes de jeunes diplômés sont aussi différentes. Geophyse permet aux générations de se rencontrer et de créer des contacts.
Geophyse doit garder un pied dans la passe mais les yeux rives sur le futur pour savoir préparer les jeunes aux demandes des nouveaux emplois.